L’ENS Paris-Saclay c’est un lieu où plusieurs disciplines cohabitent côtes à côtes géographiquement. Cela permet d’avoir des opportunités de stages ou de thèse à l’interface entre plusieurs disciplines tout en ayant des spécialistes localisé·es au même endroit. Ces deux spécificités se retrouvent beaucoup moins dans une école d’ingénieur ou dans une école de commerce par exemple.
Mélanie PIETRI est rentrée à l’ENS Paris-Saclay en 2019 au sein de la formation Saphire qui est la première année commune en Génie mécanique, génie civil et environnement et génie électrique.
Elle s’est ensuite spécialisée dans le département d’enseignement et de recherche Nikola Tesla (électronique, énergie électrique et automatique). Elle a suivi le master MVA (Mathématiques, Vision, Apprentissage) en dernière année de diplôme.
Elle est doctorante depuis 2023 dans les laboratoires LuMIn (Lumière, Matière et Interfaces) et LMF (Laboratoire Méthodes Formelles).
L’ENS Paris-Saclay c’est un lieu où plusieurs disciplines cohabitent côtes à côtes géographiquement. Cela permet d’avoir des opportunités de stages ou de thèse à l’interface entre plusieurs disciplines tout en ayant des spécialistes localisé·es au même endroit. Ces deux spécificités se retrouvent beaucoup moins dans une école d’ingénieur ou dans une école de commerce par exemple.
Interview
Mélanie PIETRI est rentrée à l’ENS Paris-Saclay en 2019 au sein de la formation Saphire qui est la première année commune en Génie mécanique, génie civil et environnement et génie électrique.
Elle s’est ensuite spécialisée dans le département d’enseignement et de recherche Nikola Tesla (électronique, énergie électrique et automatique). Elle a suivi le master MVA (Mathématiques, Vision, Apprentissage) en dernière année de diplôme.
Elle est doctorante depuis 2023 dans les laboratoires LuMIn (Lumière, Matière et Interfaces) et LMF (Laboratoire Méthodes Formelles).
Quel est votre parcours à l'ENS Paris-Saclay ?
J’ai intégré l’ENS Paris-Saclay au sein de la formation SAPHIRE en 2019 après un cursus en classe préparatoire MPSI et PSI (2016 à 2019). J’ai ensuite choisi le département Nikola Tesla (ex EEA). En deuxième année j’ai étudié dans le Master 1 E3A (électronique, énergie électrique et automatique). En parallèle j’ai effectué le Master 1 D2PFO (double diplôme en physique fondamentale) qui correspond à la formation du magistère de physique d’Orsay condensée et en cours du soir. Lors de ma troisième année j’ai effectué le Master 2 FESup PSEE (physique des systèmes d’énergie électrique et électronique). Enfin lors de ma dernière année, j’ai choisi d’étudier dans le master 2 MVA (mathématiques, vision, apprentissage). À l’issu de ce master 2, je suis restée à l’ENS Paris-Saclay pour ma thèse aux laboratoires LuMIn (Lumière, Matière et Interfaces) et LMF (Laboratoire Méthodes Formelles).
Saviez-vous dès le début ce que vous souhaitiez faire en entant à l'ENS Paris-Saclay ?
Je ne savais pas dès le début ce que je souhaitais faire en entrant à l’ENS Paris-Saclay.
Le choix du département n’était déjà pas facile. J’oscillais entre les sciences industrielles, la physique fondamentale ou une année joker au département de mathématiques.
Mon choix s’est porté sur la formation SAPHIRE qui permettait de garder un peu de ces 3 aspects et qui était aussi dans la continuité de la classe préparatoire. La formation SAPHIRE m’a permis de prendre contact avec plusieurs disciplines comme la physique appliquée, via de l’ingénierie électrique, mécanique et civil , mais aussi de la physique plus théorique (via une UE optionnelle en mécanique quantique par exemple) ou les mathématiques appliquées (traitement du signal, équations différentielles, distribution …).
Lors de la formation SAPHIRE j’avais suivi une UE optionnelle qui portait sur les applications de l’ingénierie électrique à la biologie dans le domaine biomédical ou des bioénergie. Ces champs d’applications m’ont beaucoup intéressée et j’ai donc orienté mes stages de recherche de master 1 et de master 2 ainsi que ma thèse vers ces thématiques.
Quelle année spécifique avez-vous suivi ?
Lors de ma troisième année, j’ai suivi le Master 2 FESup dans le but de passer le concours de l’agrégation externe de sciences industrielles de l’ingénieur (SII) option ingénierie électrique auquel j’ai été reçue 5e.
J’ai beaucoup apprécié cette formation qui m’a permis de découvrir un peu plus le monde de l’enseignement.
Ce qui m’a particulièrement marqué est la préparation de leçons et de montages pour la confection de séances pédagogiques à la fois au niveau classe préparatoire mais aussi aux niveaux terminale, BUT et BTS. Une des épreuves spécifiques à l’agrégation de SII est la confection d’un dossier industriel. L’objectif est de travailler avec une entreprise sur une problématique d’ingénierie. En échange de cela, l’entreprise nous fourni de la documentation sur le système étudié, permettant de créer une séquence pédagogique à un niveau donné, dont le système est le coeur. J’ai particulièrement apprécié préparer cette épreuve car elle permettait de se mettre en situation de création de 3 semaines de cours, en Terminale STI2D pour ma part. C’était aussi l’occasion de travailler avec les enseignant.es du département sur la confection d’un montage de travaux pratiques.
